À l’occasion de la célébration de la Journée Africaine des Télécommunications, qui a lieu chaque année le 7 décembre, le ministère de la Poste et des Télécommunications a organisé une session de discussion ministérielle rassemblant M. Zerrouki Sid Ali, Ministre de la poste et des télécommunications, avec ses homologues de pays africains, à savoir Monsieur Sofiene Hemissi, Ministre des Technologies de la communication de la République Tunisienne, Monsieur Ahmed Salem Bede, Ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration de la République Islamique de Mauritanie, Monsieur Oumouri Mmadi Hassani, Ministre des Postes, des Communications, de l’Economie numérique et de la Transparence de l’Union des Comores, et Monsieur Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, des Communications et de l’Economie numérique de la République du Congo, avec la participation de Madame Meriam Ben Mouloud, Ministre, Commissaire du Haut-Commissariat à la numérisation en Algérie.
Dans son discours, M. Sid Ali Zerrouki a souligné que l’Algérie, un pays continental, accorde une importance capitale à cet événement, reflétant son engagement ferme à soutenir l’action africaine commune dans le domaine des télécommunications et des technologies de l’information. Son engagement actif au sein des structures de l’Union Africaine des Télécommunications, notamment à travers sa présidence de la Conférence des Plénipotentiaires de cet organisme respecté, illustre son rôle central dans la promotion des efforts régionaux visant à stimuler l’intégration numérique et l’innovation technologique.
Traitant du thème choisi par l’Union Africaine des Télécommunications cette année : “Accélérer l’adoption de l’intelligence artificielle en Afrique à travers les politiques et l’innovation pour un développement durable”, le Ministre a souligné l’importance que l’Algérie accorde à ce sujet, issue de la vision perspicace et clairvoyante du président de la République. Il a cité son discours lors de l’ouverture de la troisième édition de la Conférence Africaine des Startups, soulignant qu’il est incontournable d’intégrer l’intelligence artificielle dans les processus de consolidation de l’économie de la connaissance.
Les participants à la session de discussion ministérielle ont, à leur tour, souligné l’importance de l’intelligence artificielle dans le développement économique et social du continent. Ils ont également affirmé la nécessité de mettre en place des stratégies nationales dans ce domaine, en veillant à aligner les efforts et les cadres stratégiques de l’Union Africaine et les initiatives mondiales pour assurer une adoption harmonieuse et efficace de cette technologie.
Les participants à la conférence ont profité de cette occasion pour promouvoir le développement des infrastructures et des services de télécommunications à travers l’Afrique afin de réduire la fracture numérique et de renforcer l’accès équitable à l’internet et aux technologies modernes. Ils ont également passé en revue les efforts de leurs pays en matière de développement et d’utilisation de l’intelligence artificielle.
Les discussions ont également porté sur la nécessité d’investir dans des infrastructures numériques solides et de développer les compétences locales en matière d’intelligence artificielle, ainsi que sur le renforcement de la coordination entre les acteurs publics et privés pour intégrer les applications de l’intelligence artificielle dans la gestion des services publics et dans les domaines de la santé, de l’éducation, et autres. Cela permettra d’améliorer l’efficacité et de faciliter l’accès et la qualité des services essentiels pour les citoyens.
Il a été convenu de renforcer la coopération entre les pays africains et de travailler ensemble à la mise en œuvre de politiques et d’initiatives régionales soutenant l’innovation technologique et l’intelligence artificielle, garantissant une intégration réussie de cette technologie dans les sociétés africaines.
Cette initiative a été l’occasion de mettre en lumière l’importance de l’engagement des gouvernements africains à établir des cadres législatifs et réglementaires appropriés pour l’application de l’intelligence artificielle, garantissant un développement équilibré et éthique de cette technologie.
Enfin, il convient de noter que cette célébration revêt une symbolique particulière puisqu’elle coïncide avec l’anniversaire de la création de l’Union Africaine des Télécommunications le 7 décembre 1977, une organisation qui représente un cadre privilégié de coopération multilatérale entre les pays du continent dans le domaine des télécommunications et de la généralisation des usages des technologies de l’information et de la communication.