L’Internet étant pleinement intégré dans la vie des enfants et des jeunes, il est impossible d’appréhender les mondes numérique et physique séparément. Ce monde en ligne permet aux enfants et aux jeunes de surmonter leurs désavantages et handicaps. Il a également mis à leur disposition de nouveaux espaces favorables au divertissement, à l’éducation, à la participation et à l’établissement de relations.
Au cours de ces dernières années, dans l’ombre du Covid-19, la vie de millions d’enfants s’est temporairement réduite à leur domicile et à leur écran, selon les déclarations du Directeur exécutif du Partenariat mondial pour mettre fin à la violence contre les enfants, le Dr. Howard Taylor « La pandémie de coronavirus a entraîné une augmentation sans précédent du temps d’écran ».
Aujourd’hui, les enfants passent plus de temps sur des plateformes virtuelles, et cela les rendent plus vulnérables à l’exploitation sexuelle et à la manipulation psychologique en ligne, car les prédateurs cherchent à exploiter la pandémie de Covid-19.
L’absence de contact direct avec les amis et les partenaires a pu entraîner une prise de risque accrue, comme l’envoi d’images sexualisées, tandis que le temps passé en ligne, plus long et non structuré, peut exposer les enfants à des contenus potentiellement dangereux et violents ainsi qu’à un risque accru de cyberintimidation.
Le gouvernement algérien et l’industrie des TIC doivent assurer la sécurité des enfants et des jeunes en ligne grâce à des dispositifs de sécurité améliorés et de nouveaux outils pour aider les parents à apprendre à leurs enfants comment utiliser l’internet en toute sécurité.
Un guide pratique pour les parents, tuteurs et éducateurs en vue de la protection des enfants sur internet, a été élaboré à l’issue de concertations élargies par le département ministériel « MPT », en coordination étroite avec les ministères de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire des Affaires religieuses, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et de la Solidarité nationale, la Gendarmerie nationale, la Direction générale de la Sûreté nationale et l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance.